Succès des Rencontres Littéraires de Port-Cros

La IIIème édition, placée « sous d’autres cieux », a connu une forte participation et rencontré un grand intérêt !

Tout a d’abord très bien commencé à Hyères avec la diffusion, en présence de son réalisateur Yann Arthus-Bertrand, du film HUMAN et du teaser de WOMAN, en cours de tournage. Assistance importante et émue au Théâtre Denis. Causerie autour de ce film d’amour, dont on ressort meilleur qu’avant …

Puis embarquement le lendemain vendredi 6 octobre pour l’île de Port-Cros où les écrivains et invités ont été accueillis par M. Pierre Buffet, au Manoir, sous un soleil éclatant. S’en sont suivies promenades sur le sentier des écrivains et des naturalistes invités par Jean Paulhan et Marcel Henry.

Les petites-filles de ces écrivains rendaient hommage à leurs grands-parents (Paulhan, Supervielle), tandis que les petits-fils et neveux des familles de l’île (Desmarais, Henry) nous régalaient de photos et films d’époque.

Les lectures contemporaines, animées par la Maison des Ecrivains et de la Littérature et l’éditrice Claire Paulhan ont intéressé un auditoire attentif.

On a aussi entendu avec enchantement les propos d’un naturaliste, Jean-Pierre Vesco  homme de science aussi passionné qu’humble. Merveilleux pédagogue et fou de papillons.

L’Observatoire du Pic des fées nous a montré le ciel étoilé et la lune en gros plan.

Le Parc National nous a ouvert les portes du Fort de l’Estissac, Yann Arthus-Bertrand celles de la tour de Port-Man et François de Cabarrus sa maison de Port-Man …

On a beaucoup parlé et partagé. Beaucoup ri et marché et même nagé un peu.

On s’est embrassé sur le débarcadère en se quittant, en se promettant pour l’année prochaine …

Et pour terminer en beauté, voici un extrait d’un texte de Eugène Melchior de Vogüé:

« Et c’est une sensation étrange, quand on gravit les sentiers blottis entre les bruyères et les myrtes, tandis que le pied écrase la lavande, le fenouil, la germandrée, les cent herbes qui saturent l’atmosphère de leurs effluves amers, c’est un paradoxe délicieux, le contraste de l’air si doux avec cette végétation violente, ces plantes de passion âpre et de fort parfum. »

(Roman Jean d’Agrève, écrit en 1896).

M. Pierre Buffet, Le Manoir de Port-Cros, accueillant les Rencontres Littéraires (photo de Raphaël Dupouy).

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